Mes Personnages de Fiction Favoris – Éd. 2020 – forkmotion

Quand l'idée de faire une sélection de personnages favoris a été mise sur le tapis, j'avoue que je ne savais pas trop quoi faire. En trois décennies de télévision, livres, mangas et autres jeux vidéo, me concernant, il en est passé des caractères marquants. Faire un choix de seulement 10 "favoris" s'avérait compliqué, d'autant plus que d'un jour sur l'autre la liste pourrait radicalement changer selon le feeling du moment.

C'est alors que m'est venu l'idée de faire une chronologie, en remontant dans le passé et en recherchant des personnages que j'ai trouvé marquants, des années 90 jusqu'à aujourd'hui, et pour la plupart desquels je garde un bon souvenir. Bien sûr, ce ne sont pas forcément ceux que je vais préférer aujourd'hui, et avec le recul je peux trouver beaucoup de défauts à certains. Mais, ils font un peu partie du chemin culturel parcouru jusqu'ici, et je vais donc vous les présenter.

TomTom et Nana :

Tom-tom et Nana est une bande dessinée jeunesse qui a eu son heure de gloire dans les années 80-90, et qui racontait la vie quotidienne de la famille Dubouchon, restaurateurs, et plus précisément de leurs enfants Tom-Tom et Nana. Je vais être honnête, aujourd'hui le souvenir que j'en ai reste assez vague, mais ça fait partie des bandes dessinées de-quand-j'étais-petit qui me sont restées. Ces deux enfants, Tom-Tom l'espiègle qui fait que des bêtise et Nana la petite sœur qui le suit la plupart du temps, sont assez représentatifs pour moi de cette tranche de vie jeunesse, de l'époque tout du moins, où on suit leur quotidien qui nous ressemblent. Ces bêtises, on aurait pu tous les faire, et la vision d'un monde d'adulte (ici un restaurant) vu par des enfants résonnait assez bien pour ma part, surtout ayant été l'enfant dont les parents ont travaillé dans la restauration. Bref, je ne sais pas si ces histoires parlent encore aux enfants de nos jours (je ne pense pas honnêtement), mais ça reste un bon souvenir pour moi.

Gaston Lagaffe :

Venu cette fois de la Belgique, Gaston Lagaffe, le flemmard le plus connu du monde franco-belge crée par André Franquin reste l’un de mes personnages préférés. Pour les plus jeunes ou les personnes qui ne connaissent pas, Gaston est un employé du journal de Spirou affecté au tri du courrier des lecteurs. Mais Gaston est fainéant, mou et mettra de grands efforts à essayer d'en faire le moins possible, au grand dam de Fantasio et Prunelle. Mais Gaston est également un inventeur de tout et surtout n'importe quoi, qui passera beaucoup de temps à créer des choses qui fonctionnent plus ou moins (souvent moins que plus) !
Ce qui est génial avec ce bonhomme, c'est qu'au-delà de l'humour potache que maîtrisait Franquin comme personne, Gaston est avec le recul un vrai modèle de résistance à l'entreprise. Râleur oui, gaffeur souvent, mais c'est une vraie bouffée d'air au milieu des autres personnages stricts comme Prunelle, ou pire monsieur De Mesmaeker. Clairement, à la lecture je me sentais bien plus proche de Gaston que de ces autres loustics, et malgré les inventions foireuses et autres pitreries, il lui arrivait parfois aussi de créer des choses qui faisaient tellement rêver qu'on aurait aimé tout lâcher pour y aller. À l'image de la célèbre grotte-bibliothèque, dans laquelle je rêve encore d’aller y faire une sieste

Nicky Larson / Ryo Saeba :

Nicky Larson est le premier animé japonais qui m'a fait entrer dans le monde de "l'animation adulte", entendez "dessin animé qui ne vise pas les enfants". Il s’agit globalement du quotidien de l'agence "City Hunter", avec à sa tête Nicky Larson (Ryo Saeba en VO et sur les OAV), assisté de Laura (Kaori) et Mammouth (Umibozu), qui sont des mercenaires opérant à Tokyo pour des missions de protection rapprochées. L'une des particularités de la version qui m'intéresse, la VF diffusée dans le Club Dorothée durant les années 90, est que le doublage ajoute une dose d'humour potache pour atténuer un niveau de violence et de perversion bien trop fort pour un programme jeunesse. Cela a bien sûr amené certaines aberrations, mais a aussi apporté un cachet particulier à la série et à ses personnages, notamment à celui de Nicky Larson, doublé par Vincent Ropion. Ainsi, on a un personnage classe, sérieux mais en même temps avec une grosse dose de burlesque, qui permet de lisser le côté pervers du personnage de la version originale…

...Car oui, avec le recul, et notamment en regardant récemment les OAV sur Netflix - avec les mêmes comédiens français, mais sans la censure de l'époque du Club Do' - je me rends compte que Nicky est dans le fond un harceleur avéré. Les grivoiseries bouffonnes qui ont fait le succès de la VF de l'époque étaient en fait un allègement de beaucoup d'allusions sexuelles, voir perverses. On peut discuter des choix de VF de l’époque c’est sûr, mais j’avoue que c’est un des côtés du personnage que je n’apprécie pas, et à revoir aujourd'hui même si j’en garde un excellent souvenir je ne suis pas sûr que je pourrais m’attacher à quelqu’un comme ça.

Indiana Jones / Han Solo :

Joués par le même acteur, j'ai tendance à voir ces deux personnages comme une même facette d'un même archétype. Même si je vais me concentrer sur Indiana Jones, l’aspect qui m'intéresse ici, et qui m’a fait adorer ces deux-là, c’est le côté baroudeur et aventurier de ces derniers. Bien sûr, le fait qu’ils soient joués par le même acteur, Harrison Ford, que j’aime beaucoup également, ne sont pas étranger à cette association.

Bref, Indiana Jones, “Junior” de son vrai nom, est professeur d’archéologie dans la première moitié du XXe siècle à l’université. Mais il est aussi aventurier, explorateur, baroudeur et voyageur pour retrouver tout un tas de reliques à travers le monde. Homme de terrain, il n’hésite pas à faire parler les poings ou la poudre quand cela est nécessaire, de la même manière que son homologue Han Solo. Ce qui me plaît beaucoup chez lui, c’est le dépaysement procuré par ses voyages et ses aventures. À le voir on sent, avec ses fringues usées, son chapeau et son allure générale, qu’il a voyagé, qu’il a du vécu, et qu’il pourrait nous garder longtemps au coin du feu à nous raconter tous les soirs une nouvelle aventure. Bien sûr, il a aussi des aspects que je tolère moins aujourd’hui, comme un côté macho prononcé, mais ça reste le genre de personnage invitant à l’exploration que j’aime retrouver, comme avec Nathan Drake par exemple dans les jeux Uncharted.

Doc Brown :

Doc Brown de Retour vers le Futur, c'est le tonton loufoque qu'on avait tous envie d'avoir quand j'étais jeune, la définition même du savant fou qui invente tout et surtout n'importe quoi. Car oui, quand il appelle Marty pour lui montrer une machine à voyager dans le temps sous la forme d'une voiture futuriste, la fameuse DeLorean, on a vraiment envie d'être copain avec. Mais, à côté de tout ça, ce scientifique dégage une énergie folle, saute dans tous les sens comme une vraie pile électrique, et chercher malgré ça à toujours trouver une solution basée sur la réflexion et l’intelligence. D’ailleurs, Doc devient véritablement le centre de la saga dans le film final où, expédié dans le Far West de force, il a su s’y adapter et utiliser ses talents d’inventeurs pour y vivre en tant que maréchal-ferrant.

Comme beaucoup de personnages de la liste, c’est un archétype aujourd’hui assez convenu, mais Doc y est pour beaucoup dans la popularisation du genre, et le jeu du génial Christopher Llyod n’y est pas étranger.

Spike :

Cowboy Bebop est une création singulière à plus d'un titre. Si qualifier cette œuvre de précurseur du genre des Space Western serait aller un peu loin, il est évident que ça a mis sur le devant de la scène à bon nombre de gens, dont moi, ce mélange a priori atypique mais terriblement cohérent.
Cowboy Bebop c'est donc les aventures au jour le jour de l'équipage du Bebop, composé de Spike Speigel, mais aussi de Jet Black, Faye Valentine, Edward et Ein le chien, qui passent leur temps à essayer de courir après des primes pour espérer gagner quelques pièces. L’œuvre mériterait presque que l’on cite l'équipage entier comme un personnage à part entière, tant leurs relations fait tout le sel de la série. Mais là ou Spike tient une place à part, c'est qu'il est véritablement le liant entre tout ce beau monde, avec une histoire et un passé qui poussera le fil rouge de la série jusqu'à son dénouement final aux accents tragiques. Mais c'est aussi un personnage assez simple, qui ne se prend pas la tête, classe mais sobre et qui déborde de charisme.

Dante :

Dante est un archétype de personnage qui était très présent dans les années 2000, à savoir le mec mi-démon mi-humain, souvent fils d'une humaine et d'un mec venant du monde magique/démoniaque du coin (ou plus rarement l'inverse) et qui est suffisamment fort pour mettre à l'amende tous ses adversaires grâce aux pouvoirs de papa. Des comme ça au final, il y en avait des caisses, comme Blade, Alucard et tout un tas d'autres mi-humains mi-quelque chose. Pourquoi Dante alors ? Parce que je le trouve classe avec sa grosse épée, sa veste qui frotte le sol (encore un truc très années 2000 ça) et ses cheveux blancs peroxydés. Mais aussi, car c'est un personnage qui existe encore, et qui est passé, dans les derniers jeux de la franchise, à savoir Devil May Cry 4 et 5, du rôle de protagoniste à celui de mentor. À noter aussi que sa version dans le jeu DMC, plus jeune et moins réfléchi, reste intéressante : le côté petit con colle au final bien avec sa version plus adulte dans les autres opus.

Bref, pour être honnête, ce n'est pas forcément un type extrêmement original, notamment de nos jours, ni celui qui se renouvelle le plus ; mais ça reste un héros, et un jeu, qui a eu un impact fort à l'époque de la PS2, qui a influencé d'autres œuvres par la suite (comme Bayonetta) et qui continue d'exister aujourd'hui.

Le Dixième Docteur :

Dans Doctor Who, le personnage du docteur est singulier à plus d'un titre. Partant d'un papy savant qui explique l'histoire dans sa boite magique, presque comme un Maestro d’Il Était une fois la vie, il a fini par devenir une figure tantôt cynique, tantôt philanthrope, tantôt bienveillante, tantôt carrément malsaine avec des pouvoirs énormes pouvant tour à tour détruire comme sauver des civilisations entières. Cette évolution du personnage vient du fait que la série est vieille (presque 60 ans), passée par de nombreux auteurs, mais aussi de nombreux acteurs, voire actrices (au moins 13). Chacun de ces maillons a participé à forger un personnage qui évolue petit à petit et qui, s’il s'appuie sur un concept commun, a ses spécificités à chaque itération.

Pour ma part, si ce n'est pas original, mon préféré du lot restera le 10ème, joué par David Tennant. Si je les trouve tous, tout du moins les modernes, intéressants, le dixième est celui que j'aurais le plus envie de suivre, car il me paraît dans le fond profondément bienveillant. De plus, son style de dandy avec une pointe d'années 90 et une décontraction à toute épreuve reste vraiment celui qui me laissera le meilleur souvenir. En clair, si je devais en suivre un plutôt qu'un autre pour voyager dans le cosmos à bord d'une boite de police bleue, ça serait mon choix numéro un. Enfin numéro 10. Vous voyez le truc !

Thor :

Le Marvel Cinematic Universe, abrégé MCU, regorge de personnages forts et intéressants. C'est, pour moi, la réussite de cette saga : elle a poussé ses super-héros à être plus que des mecs en collants qui sauvent le monde par un super pouvoir x ou y, elle en a fait des vrais personnes. Des humains avec leurs spécificités, leurs doutes et leurs caractères, à tel point que pour moi il n'est d'ailleurs pas imaginable d'avoir des "passages de flambeau" d'un costume à quelqu'un d'autre tant ils sont liés au personnage respectif. Bien sûr, choisir quelqu'un dans le lot est difficile, j'aurais pu citer comme beaucoup Stark ou Rogers (qui sont excellents), mais mon choix s'est porté sur Thor. Pourquoi donc lui et pas un autre ? Car je trouve que son évolution, bien que tardive, est l'une des meilleures de la saga.

Thor a commencé par être présenté dans l'univers dans un film divertissant pour son époque mais oubliable, puis un second directement oubliable sans passer par la case divertissant. Ce n’était alors pas compliqué : Thor était fort, barbu, bourru et se contentait de jouer du marteau pour cogner plus fort que celui d'en face, un contraste avec son frère Loki, bien plus axé sur la ruse et la finesse. Bref, avec ses deux premiers films et quelques apparitions ici et là dans les premiers Avengers car un palouf de plus ça se refuse pas, rien de pétillant.

Le premier gros changement se fait dans Thor: Ragnarok. Ici, notre héros est confronté à un bouleversement énorme : la perte de son propre père et une nouvelle menace qui le met au tapis, lui et son marteau qui est par ailleurs détruit. C'est alors que commence un chemin de reconstruction, de remise en question, qui l'amène à se demander si le côté gros bourru qu'il était est vraiment le bon chemin. C'est un film où Thor perd beaucoup de choses, mais ces pertes sont le chemin vers son évolution. Je ne détaillerai pas plus, j'imagine que beaucoup ont vu le film (sinon allez-y, c'est un bon Marvel), mais pour la faire simple, c'est dans ce dernier que Thor commence vraiment à devenir intéressant et à évoluer vers quelque chose de meilleur

Mais la quintessence arrive pour moi avec Avengers Endgame : suite au film précédent, Infinity War, où il a accumulé les échecs, Thor s'énerve au début et agit sous le coup d'une colère brute, sans pour autant changer la situation. Cinq ans plus tard, on le retrouve avec le poids de ses actions : Thor est devenu gros, alcoolique et dépressif. Exit monsieur muscle, il ne reste qu'une larve devant son canapé qui ne croit plus en rien à part la bibine, et qui se pense inutile. Mais là où il semble au fond du trou, ses amis, sans le juger (à part une petite blague de Stark mais passons) essaient de le soutenir, du mieux qu’ils peuvent, de le pousser à se relever, à lui montrer que malgré ses ratés il a aussi réussi à faire des choses bien, et qu'il n'est pas l'échec qu'il pense être. Bien sûr, les paroles ne suffisent pas, mais tout le cheminement du personnage dans ce film va le pousser à évoluer : le retour timide chez les Avengers, la rencontre avec sa mère où il pleurera même à chaudes larmes, le retour graduel de la confiance en lui via le marteau et d'autres petits détails. Et on arrive à la fin du film où on ne le voit pas tout à fait guéri, gardant les traces de sa dépression (il reste gros notamment, donc pas de retour magique en arrière) et ayant désormais une vision plus claire sur ce qu'il veut être. Il laissera d'ailleurs les clés d'Asgard à Valkyrie à la toute fin, en admettant qu'elle est plus qualifiée pour gérer un royaume, mais aussi que, dans le fond, roi c'est pas vraiment ce qu'il a envie de faire.

Thor, à la fin d'Avengers Endgame, c'est pour moi un homme, un vrai.

Galo Tymos :

Personnage le plus récent de la liste, Galo Thymos est le protagoniste principal de la dernière œuvre de Hiroyuki Imaishi du studio Trigger, Promare. Dans ce film, Galo est un pompier d'un nouveau genre dont la mission est d'arrêter des incendies dantesques causés par un groupe appelé les Burnish, qui ont une capacité d'auto-combustion bien nerveux. Je ne détaillerai pas l'histoire ici, et vous encourage à voir le film si vous le pouvez - sa diffusion étant encore limitée, mais disponible en VOD et bientôt en Blu-ray - mais Galo est un personnage qui va au fil de l'histoire devoir remettre en cause certaines de ses croyances, et évoluer (notamment au contact d'un autre personnage, Lio Fotia).
Pour comprendre pourquoi ce personnage m'a marqué à ce point, il faut le mettre en parallèle avec un autre venant d'une œuvre du même réalisateur sortie plus de 10 ans plus tôt : Gurren Lagann. Dans cette série (que je recommande également), le héros Simon se lance dans l'aventure grâce à son grand frère, Kamina. Et Kamina, c'est l'essence même de la coolitude, tout dans ce personnage respire la classe : il est cool, entreprenant, il va de l'avant et pousse ses amis et son frère à tout le temps se dépasser. Son design pète la classe avec son immense katana et sa coupe en brosse, et c'est clairement le grand frère qu'on a envie d'avoir. C'est simple, ce personnage éclipse presque Simon au moins sur une bonne moitié de la série, et a même fini par devenir une icône de cette dernière.

Mais alors, quel rapport me direz-vous ? Il s'avère que Galo et Kamina sont assez proches, déjà en terme de design, chose que beaucoup soulevaient avant même la sortie de Promare, mais aussi dans la psychologie des personnages : les deux partagent une détermination sans faille, ne craignent pas d'aller de l'avant et feront tout pour aider leurs amis. Ok, d'accord, mais alors pourquoi ne pas choisir Kamina, en quelque sorte l'original ? Car Kamina est cool, mais c'est un gros beauf ! Alors oui, je l'apprécie toujours beaucoup, mais ce qui est fort avec Galo c'est qu'il a réussi à garder toute l'essence de cet archétype de personnage cool en évacuant la plus grande partie des côtés dégueulasse de son prédécesseur. Kamina invoque l'esprit de combat parce qu'il est un homme ? Galo préfère citer son cerveau en ébullition ! Kamina veut botter les fesses aux méchants ? Galo est un sauveteur qui ira d'abord sortir les gens du feu. Kamina rabroue sa meuf de manière sèche ? Galo encourage plutôt son amie à s'émanciper ! Et tout ça sans perdre un gramme de toute la classe du perso qui fait qu'on l’adore une fois sorti de la salle de cinéma.

Galo est pour moi une sorte de témoin du chemin parcouru par le studio Trigger, depuis les années ou leurs auteurs étaient chez Gainax (avec Gurren Lagann mais même avant) jusqu'aux dernières productions (dont BNA, qui sortira prochainement) : des archétypes toujours aussi cools, mais qui évoluent avec leur temps et surtout avec l'idée qu'on n’a pas besoin de garder des mauvais côtés pour garder les bons. Et c'est là où je veux en venir avec cette liste : vous vous êtes sûrement dit que je vous ai présenté dans mes choix quand même pas mal de salopards, que ça soit Nicky Larson qui harcèle des femmes, les aventuriers qui abattent des locaux à la Indiana Jones ou encore Dante qui en a rien à faire de tout péter avec son épée, des gens qu’on éviterait comme la peste si on les croisait en vrai. Mais justement, ce sont des archétypes que j'apprécie, et grâce notamment à Promare je reste persuadé qu'aujourd'hui on peut continuer à les aimer tout en expurgeant les côtés les plus nazes que certains peuvent avoir. Qu'on peut avoir un homme blanc et riche à la barbe rugueuse qui n'a pas besoin de flinguer des gens ou soulever des jupes. Qu'on peut avoir des démons puissants sans en faire quelqu'un qui casse tout en hurlant au lieu d'ouvrir des portes calmement. Mais aussi qu'on peut faire évoluer des personnages existants, les faisant passer de mec bourru et grossier à quelqu'un de sensible et lucide, comme Thor du MCU. Et qu'on peut faire des mecs badass qui bombent le torse sans qu'ils mettent en avant un virilisme exacerbé.

Cultivez-vous.

forky
Article corrigé par Hel et Ipemf

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