Bonjour à toutes et à tous !
Il y a quatre ans les membres du site s’étaient prêté’e’s à un exercice amusant : établir une liste de nos personnages de fiction favoris.
Depuis, nous avons été rejoints par de nouvelles têtes qui souhaitent tenter à leur tour d’établir leurs listes personnelles. C’est pourquoi nous lançons cette nouvelle édition de sélections, permettant par la même occasion à celleux qui avaient déjà participé de revoir leurs listes. Celles-ci ne sont pas figées dans le marbre, les personnages de fiction trouvant grâce à nos coeurs en fonction de nos préférences actuelles et de l’évolution du paysage culturel. Même si certains resteront à tout jamais nos personnages favoris, il est intéressant de voir si nous n’avons pas laissé certain’e’s sur le bord de la route ou si des plus récent’e’s n’ont pas chamboulé à tout jamais notre vision de nos œuvres préférées.
Tout cela pour dire que j’ai le plaisir d’inaugurer cette nouvelle édition avec ma liste personnelle, organisée par ordre alphabétique.
Arthur Pendragon - Kaamelott (Série TV)
Je fais partie de ces insupportables cuistres citant constamment Kaamelott, à ceci près que mes références sont un peu moins répétées par les fans (après tout, un bon vieux “vous avez l’œil qui brille à chaque fois qu’un oiseau pète” vaut trente “c’est pas faux”). J’ai failli placer l'inénarrable roi Loth et ses savoureuses envolées lyriques mais, naturellement, j’ai été bien plus marqué par le personnage principal de la série : le roi Arthur. Qu’on ne s’y trompe pas, Arthur se comporte beaucoup trop souvent comme un trou de balle (à l’image de son auteur, jetez-moi des pavés, allez-y !) et rien dans son histoire ne peut justifier le fait qu’il traite sa femme comme le dernier des salopards. À vrai dire, si sa relation avec Guenièvre n’avait pas évolué dans les deux dernières saisons, je ne l’aurai pas mis dans cette liste.
Il faut dire que c’est un personnage complexe le Sanglier de Cornouailles : longtemps sans famille, ayant subi la dureté de l’éducation militaire à la Romaine, il se retrouve du jour au lendemain à la tête d’un royaume et d’une quête divine destinée à sauver l’humanité. Deux choses font qu’Arthur est un personnage particulièrement bouleversant. Tout d’abord, il y a la précision avec laquelle sa dépression est décrite et développée. On le voit sombrer progressivement et, lorsque l’on connaît un minimum les effets néfastes que peut avoir ce mal sur notre être, on ne peut que se projeter dans la profonde tristesse du personnage. “Rien ne sera plus triste que vous” disait Méléagant : toute personne qui a, ne serait-ce qu’une fois, expérimenté les effets de la dépression sait de quoi il parle.
L’autre facette passionnante du personnage est ce que j’appelle son “engagement héroïque” : ce qui caractérise l’action d’un héros, et plus précisément d’un super-héros. (Nous étudierons un jour la possible place du roi Arthur dans le panthéon des super-héros modernes, promis.) Se battre pour la dignité des plus faibles, apporter la lumière au peuple, faire en sorte que chacun, peu importe sa naissance, ait une place dans la quête du Graal : tels sont les engagements d’Arthur et ce dès les premiers instants où on lui évoque son rôle de souverain. Il a déjà eu cette phase caractéristique du super-héros qui consiste à douter et à abandonner son rôle pour finalement encore plus l’embrasser à la fin du Livre VI. “Arthur sera de nouveau un héros” disait Astier à la fin de l’épisode final de la série. J’ai hâte de voir quelle sera l’évolution de l’un, si ce n’est le personnage le plus passionnant du paysage audiovisuel français.
Magneto - X-Men (Comics & Cinéma)
Pas facile d’avoir des idées radicales dans le paysage culturel américain. Forcément, ce n’est pas dans un comics d’une maison d’édition majeure comme Marvel que nous allons voir la glorification d’un antagoniste remettant en cause le statu quo. Bien évidemment, l’éthique de Magneto, sa méthode d’action politique, est discutable. Projeter d’exercer une domination de l’humanité par les mutants, aux moyens de meurtres et d’actes violents, c’est pas top Charlie.
Mais justement, c’est tout ce qui est passionnant avec Erik Lehnsherr : il permet de se poser la question de la violence légitime, de la proportionnalité de la violence en réaction à une injustice, une discrimination. Bien qu’il soit frustrant que Magneto soit cantonné à une catégorie qui le discrédite d’office face à une équipe de super-héros chargés de défendre le statu quo, il y a suffisamment de matière pour que le personnage soit intéressant, que l’on puisse analyser son idéologie et que l’on comprenne globalement ses motivations au regard de ce qu’il a vécu personnellement. Comme le relevait Bolchegeek dans cette excellente vidéo, Magneto permet à chacun’e d’entre nous de nous positionner face à l’injustice. Si l’obligation des X-Men dans un espace culturel consensuel est de l’affronter, nous n’avons aucune obligation en tant que lecteurices d’abonder en faveur du statu quo.
Mon attachement à ce personnage est aussi dû à la façon dont il a pu être adapté au cinéma et aux deux interprètes qui l’ont campé pendant une décennie entière : Sir Ian McKellen (alias Papi Queer) et Michael Fassbender (alias “Est-ce seulement possible de faire autant chavirer mon cœur ?”). Autant X-Men The Last Stand est à jeter aux ordures, notamment pour son traitement caricatural de Magneto, autant le traitement que Bryan Singer lui a réservé, principalement au regard de sa relation de frère ennemi avec Charles Xavier, est passionnant.
Ce n’est pas pour rien que Erik Lehnsherr se trouve constamment dans le top des antagonistes favoris des fans, il a laissé une trace indélébile dans le paysage idéologique des comics et ce n’est pas seulement parce qu’il aurait une classe à toute épreuve ou qu’il est particulièrement attachant : c’est avant tout parce que, pour beaucoup d’entre nous, il touche une corde sensible, celle de l’injustice et de sa volonté de réparation, peu importe les moyens utilisés.
Perry Cox - Scrubs (Série TV)
Je jure qu’il n’y aura pas que des maroufles cyniques et nihilistes dans cette sélection. Pour autant, il faut avouer que ce sont souvent des personnages intéressants, capables d’une évolution plus facilement perceptible qu’un protagoniste vertueux et bienveillant en toute occasion. (Ceux-là ils viendront après !)
Dans cette série médicale mêlant si bien le comique et le tragique que je me suis engloutie tout entière au moins six fois, Cox est un médecin fatigué et dégoûté par de nombreuses choses : les logiques capitalistes de la direction de l’hôpital, l’incompétence de ses collègues, ou même tout simplement l’humanité tout entière qu’il trouve guère à son goût. Cox mérite régulièrement des claques pour lui remettre les idées en place. Mais très souvent nous nous rendons compte qu’il a besoin d’un gros câlin, d’un plaid et d’une tisane bien chaude pour combler ses insécurités. Visiblement maltraité lorsqu’il était enfant, ayant une certaine tendance à la dépression (il s’entendrait bien avec le roi Arthur), pouvant facilement entrer dans des fureurs noires, il n’a de toute évidence pas appris à gérer ses émotions, à s’ouvrir aux autres. De ce point de vue là, je ne peux hélas que m’identifier à Perry. (Pas pour la partie maltraitance, rassurez-vous.) Malgré tout ces problèmes personnels, il reste un médecin minutieux, investis et qui, après des années d’exercice, est toujours affecté par le drame.
Un ours bourru et mal-léché donc, mais terriblement attachant.
Daryl Dixon - The Walking Dead (Série TV)
Si cette liste avait été un top, l’arbalétrier de la série zombiesque aurait sans doute garé sa moto sur le podium. Le choix était difficile puisque le show The Walking Dead comporte des personnages très marquants. D’autres auraient pu se retrouver dans cette liste comme Rick (sauf que c’est un flic, or… ACAB) ou Carol qui a hélas un développement catastrophique dans les dernières saisons. Après une brève introspection, je pense que mon cœur se tournera éternellement vers le personnage interprété par Norman Reedus.
Daryl est sans doute le meilleur ajout de la série par rapport aux comics où il n’apparaît pas. Malgré tous les chamboulements survenus dans le groupe de survivants, il se pose en fondation solide pour les fans, peut-être même encore plus que le leader du groupe, Rick. Daryl, c’est la quintessence du personnage classe, rassurant mais aussi émouvant. Même s’il a eu quelque passage à vide, s’abandonnant à la volonté aveugle de vengeance par exemple, il demeure un personnage qui inspire la confiance. Lorsqu’il a fallu quelqu’un pour donner de l’affection à une Carol libérée de son mari violent, Daryl était là. Lorsqu’il a fallu apporter une figure bienveillante et compréhensive à Lydia, Daryl était parfaitement taillé pour ce rôle de parent de substitution au vu de son propre passé d’enfant maltraité.
Commençant la série en redneck effacé derrière son frère Merle, il a fini par devenir la base inébranlable pour son groupe et les fans. Pas seulement parce qu’il a un fort capital badass avec son arbalète et sa moto ou grâce au talent de son interprète, Norman Reedus, mais aussi parce qu’il est devenu un personnage touchant et parfois même poétique, en témoigne son blouson auquel il manque maintenant une aile.
Le Docteur - Doctor Who (Série TV)
Je suis un récent converti aux aventures de celui dont on ne connaît pas le nom. (À ne pas confondre avec celui-dont-on-ne-doit-pas prononcer-le-nom qui, contrairement au docteur, n’a pas de nez.)
Comment ne pas tomber en admiration devant ce Time Lord, ce super-héros de l’espace-temps ? (Oui, il y aura aussi un Heros Politicus à son sujet.)
Il y a une véritable poésie liée à ce personnage qui erre à travers l’espace et le temps sans autre but que de porter secours à l’univers ou parfois à un simple humain parmi tant d’autres. Doctor Who, c’est la poésie mélancolique narrant les aventures de celui qui se retrouve régulièrement obligé de laisser derrière lui ses amis, tous les être qui lui sont chers. Seul, il l’est depuis la disparition de sa planète d’origine, il l’a été en contemplant la fin de l’univers, il le sera toujours en définitive.
Pourtant, il continue à nous faire tantôt rire, tantôt vibrer, et même pleurer par moment, au rythme de la mélodie continue qu’est son aventure. Une aventure qui n’aura peut-être jamais de crescendo final ?
Et puisque la question revient toujours à la charge lorsque l’on se met à évoquer ne serait-ce qu’une seconde la série, mon interprète favori du personnage est… [contenu censuré par la rédaction]
Lydia de Riera - One Day at a Time (Série TV)
Premièrement, si vous ne connaissez pas One Day at a Time, foncez ! Il s’agit sans doute de la meilleure sitcom de ses dernières années : drôle bien évidemment, mais aussi terriblement pertinente sur de nombreux sujets tels que l’homosexualité chez les jeunes, les PTSD chez les vétérans de l’Irak, le traumatisme de ceux qui ont fui Cuba, l’alcoolisme… Le rire n’y est clairement pas une raison pour ne pas évoquer des sujets essentiels et la série le fait merveilleusement bien.
Au sein de la famille Alvarez dont nous suivons le quotidien, se trouve notamment Lydia, la grand-mère. Elle est le personnage qui m’a lancé dans le visionnage intensif de la série. Lydia c’est la mamie attachante, fière de ses racines cubaines, d’une classe inébranlable et armée d’une fierté à toute épreuve. Bien sûr Lydia a des défauts, elle est le produit de son époque et il est parfois difficile pour elle de remettre en perspective son système de croyances. Mais justement, Lydia c’est la grand-mère très attachée à ses certitudes, mais capable de les envoyer balader lorsqu’il s’agit de protéger sa famille. Au début de la série, elle insiste beaucoup trop auprès de sa fille pour que celle-ci se remette avec son ex ? Elle le chasse lorsqu’il s’avère toujours dangereux. Lydia est catholique jusqu’au bout de ses orteils constamment vernis et sa petite-fille fait son coming-out gay ? Aucune importance, c’est sa petite-fille, elle l’aime et la soutien. Ajoutez à ça tous les gags qui lui sont réservés (je n’ai jamais eu autant envie d’installer des rideaux chez moi.) et vous avez l’un des personnages de séries les plus attachants et drôles qui m’ait été donné de voir.
Marta Cabrera - Knives Out (Cinéma)
Tout d’abord : regardez Knives Out. Il me faudrait 20 pages pour expliquer à quel point le film de Rian Johnson est génial et peut-être me fendrai-je un jour d’un article de cet acabit, mais en tous les cas, si ce n’est pas déjà fait, visionnez ce film. Et si c’est déjà fait, re-visionnez le.
J’aurai pu mettre Benoit Blanc dans cette liste, tant l’interprétation d’un Daniel Craig se lâchent avec une délectation évidente était délicieuse.
Mais un personnage a retenu mon attention encore plus que l’enquêteur iconoclaste : Marta, l’infirmière de la victime. Au milieu de cet amoncellement de bourgeois se complaisant dans l’hypocrisie, elle est l’incarnation de la bonté, le reflet des spectateurices qui n’entrent pas dans les mêmes catégories que les membres de la famille Thrombey.
L’autre point très intéressant au sujet de Marta m’oblige à parler des clés du scénario : si vous n’avez pas encore vu le film, je vous invite à passer au personnage suivant (et accessoirement à voir ce fichu film !).
Attention spoiler
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Paddington - Paddington 1 & 2 (Cinéma)
C’est un nounours. Il est gentil. Et il sera notre prochain président.
Ça ne suffit pas comme analyse ? Beaucoup trop stricte cette rédaction…
Pourtant, il n’y aurait pas beaucoup à ajouter sur le petit ourson tant son concept est simple. Après tout et selon l'intéressé lui-même, le monde irait bien mieux avec de la gentillesse mêlée à une certaine politesse. Mais ce qui est important avec Paddington, c’est que ces deux valeurs il les applique à n’importe qui, même des prisonniers, portant ainsi ses aventures à une nouvelle strate idéologique. L’ourson n’est pas uniquement adorable au point qu’une caisse remplie de petits chatons semble aussi triste que la vie politique de Benoît Hamon, il est plus humains que les intéressés eux-mêmes. Il incite à l’empathie, à la bienveillance en toute occasion.
Et puis bon… C’est un nounours !
Tony Stark & Steve Rogers - Marvel Cinematic Universe (Cinéma)
Je me devais de mettre au moins un personnage du MCU dans cette sélection. Comme disent les jugés : les jugeurs jugeront.
Initialement, je pensais mettre uniquement Tony Stark. Après tout, il a ouvert cet univers à nos mirettes enjouées en 2008 et son développement au fil des années est particulièrement intéressant. Puis j’ai envisagé de mettre le trio légendaire incluant celui que nous avons déjà cité mais aussi Steve Rogers et Thor. J’ai en effet du mal à départager ces trois lurons dans mon cœur tant ils sont chacun attachants à leur manière. Mais, même si son évolution a été bien plus intéressante à partir du troisième opus de ses aventures, Thor a souffert de deux films qui ne lui ont laissé guère la possibilité de briller. J’ai donc décidé de ne garder que Tony et Steve et cela tombe plutôt bien puisque je leur trouve une alchimie très touchante.
Tony et Steve, ce sont deux fortes têtes que tout opposait : l’un était une grande gueule et ne semblait pas vraiment taillé pour l’altruisme, l’autre était peut-être trop absolutiste dans sa vision du monde issue d’un passé révolu. En tous les cas, il y avait toujours du respect entre ces deux-là, ils étaient comme des frères exaspérés par les défauts de l’autre. Le tout a évolué jusqu’à la rupture quasi-définitive et déchirante de Civil War : après un affrontement idéologique que rien ne pouvait résoudre, les liens se sont finalement brisés sur ce qui n’était rien d’autre qu’une trahison tout ce qu’il y avait de plus humaine : cacher la vérité à un ami et l’affronter pour en sauver un autre. Finalement, après s’être retrouvés dans l’obligation de recoller les morceaux face à une menace bien plus pesante que leur amitié fragile, ce que chacun avait dit dans Avengers au sujet de l’autre s’est révélé être faux. Steve n’est pas que le fruit d’une éprouvette : Mjolnir a reconnu sa profonde dignité, son humanité absolue. Tony a prouvé qu’il était capable de se coucher sur les barbelés, qu’il était bien plus que juste un milliardaire dans une armure high-tech et qu’il pouvait se sacrifier pour les autres.
Si leurs évolutions respectives ont été passionnantes, c’est leurs interactions parfaitement humaines qui, selon moi, leur fait mériter leur place à tous les deux dans cette liste.
Wonder Woman (comics, Série TV, Cinéma)
Après avoir évoqué l’Homme de Fer et Capitaine Amérique, nous finissons en beauté avec la personnage de comics que j’ai toujours trouvé la plus inspirante : la Femme Merveille !
Je réserve une étude complète du personnage pour un futur Heros Politicus donc je tâcherai d’être le plus synthétique possible. Au meilleur de ses aventures, Diana portait des idées inspirantes et était une véritable guerrière de la paix, non pas au sens belliciste que beaucoup d’auteurs de droite lui ont accolé au fil des années, mais bel et bien au sens de négociatrice et d’héroïne dont le but premier est de mettre fin à la violence sans avoir recourt à celle-ci. Certaines de ses premières aventures avaient des tendances ouvertement marxistes. On la voyait par exemple dénoncer les agissements d’industriels véreux et aller jusqu’à organiser une manifestation afin de le faire tomber. Ses aventures se concentrent sur les problèmes économiques locaux, son but était de s’assurer de l’amélioration du niveau de vie du peuple. Ses méthodes étaient également très intéressantes dans le paysage de l’époque : au lieu de bêtement abattre ses ennemis par la violence, elle les plaçait sur une île perdue afin de les “réadapter” à une vie vertueuse en société : pour elle, les humains sont faillibles mais toujours rattrapables.
Wonder Woman est une super-héroïne passionnante à étudier politiquement. Elle a hélas eu une longue période pendant laquelle les auteurs en ont fait d’abord une simple secrétaire de la Justice League puis une guerrière sanguinaire qui avait visiblement oublié son idéal de paix. Mais, malgré cette période à vide, on peut aisément se souvenir de ce qu’elle est à la base : un phare pour l’humanité, une source d’inspiration pour beaucoup.
Cette sélection est terminée, si vous souhaitez apporter un complément à mes analyses ou même donner votre propre liste, n’hésitez pas, les commentaires sont là pour ça !
L’exercice est toujours ardu à accomplir, mais tout de même amusant, notamment au vu des nouvelles arrivées dans ce genre de classement, la sélection évoluant au grès du paysage culturel, les personnages entrant et sortant de nos coeurs en fonction de nos préférences actuelles. Peut-être m’essaierai-je à une troisième édition un jour, pour l’expérience.
En attendant, prenez soin de vous et de vos proches et n’oubliez pas, cultivez-vous !
Ipemf
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