Bonjour à toutes et à tous !
Tandis qu’il est temps pour vous de repasser vos apparats de fêtes les plus saillants, à moins que vous ne fêtiez nouvel an en claquette-bermuda, chose que l’on ne juge pas, sauf votre thermorégulation que l’on est en droit de jalouser; il est temps pour moi de récidiver en remettant à nouveau les Super Alpaga Awards aux “quelques” films de super-héros sortis cette année. Habituellement je me fends également d’une sélection cinéma plus généraliste mais cette année ayant été très rude en terme de manque de temps, je me contenterai de ce classement plus spécifique tout en espérant pouvoir à nouveau arpenter les salles obscures bien plus régulièrement en 2020.
Petit rappel : ici seront décernées des récompenses uniquement aux films de super-héros : je n’inclue pas les séries comme The Boys ou Watchmen, quand bien même elles soient fort qualitatives, pour la simple raison que je ne les ai pas encore toutes vues.
Sans plus attendre, passons en revue cette année super-héroïque placée, nous pouvons d’ors et déjà le dire, sous le sceau chaotique de la médiocrité et des licences qui feraient bien de nous laisser en paix.
Alpaga Award du film qui fatigue :
Hellboy
À chaque année son super-héros qui aurait dû être laissé à l’état de projet dans l’attente d’une véritable vision novatrice à son égard : l’année dernière c’était Venom qui avait subit le titre de film que les fans attendent depuis des lustres et qui échoue à être autre chose qu’un effet d’annonce, cette année il s’agit de Hellboy.
Alors que nous nous remettions à peine de la confirmation de l’annulation du 3e opus des aventures du démon mis en mouvement par l'inénarrable Guillermo del Torro, nous devions nous faire à l’idée que la licence allait être rebooté. À l’époque je gardais une forme d’espoir puisqu’après tout une œuvre peut être ré-adaptée constamment et bénéficier d’une nouvelle vision. C’est même salutaire si nous ne voulons pas rester dans une forme d’apathie culturelle, persuadés que les choses doivent être immuables. Seulement, plus les images du film étaient révélées, les trailers s’enchaînant mais ne se ressemblant jamais, moins la confiance était de mise.
Il semblerait que cette nouvelle adaptation ait eu peur de sa comparaison inévitable avec l’œuvre de Del Toro. Et au lieu de chercher à apporter quelque chose au personnage, d’arpenter les sentiers pas encore explorés dans cet univers et de mobiliser de nouveaux corpus thématiques intéressants, le film a opté pour la stratégie du plus et du moins : plus d’humour, (beaucoup) plus d'hémoglobine, moins d’identité visuelle propre, etc. Si l’on ajoute un budget tout bonnement ridicule pour un blockbuster se ressentant dans chacun des effets-spéciaux immondes : on obtient l’inévitable ratage artistique.
Après visionnage, j’ai ressenti une immense fatigue, principalement due à cette impression de voir un film de prépubère étalant sa médiocre playlist de métal, ses blagues lourdes omniprésentes, son esthétique baveuse au rabais et son gore vulgaire au possible. Hellboy ne dit rien de particulier, ne nous invite pas à explorer ses personnages et son univers et ne cherche même pas à raconter une histoire solide. Il n’est rien d’autre qu’une catastrophe.
Il ne reste plus qu’à espérer qu’il s’agit uniquement d’un accident de parcours et que nous aurons un jour droit à une adaptation qualitative de ce héros qui peut être pourtant si poétique.
Alpaga du film qui ne dit rien :
Shazam
Il n’y a rien de plus gênant à voir qu’un univers cinématographique au départ sombre et dramatique se disant que pour subsister il doit copier les petits camarades et notamment leur humour. Sauf que là où Shazam n’a rien compris c’est que dans le même temps où les films du MCU usent certes d’humour (parfois à outrance avouons-le), ils se permettent également de développer leurs personnages et surtout leurs thématiques parfois percutantes. Par exemple, si les deux Guardians of the Galaxy sont effectivement de joyeuses rigolades, la saga se permet également d’explorer la question des relations familiales, des maltraitances qu’elles peuvent engendrer et de la nécessaire bienveillance au sein de ces groupes. Shazam ne fait rien de tout cela. Certes il amorce des sujets intéressants comme l’exclusion ou d’autres plus similaires à ceux de la saga précédemment évoquée. Là où ça devient fâcheux, c’est qu’il les expédie au bout de dix secondes. D’autant plus qu’il ne cherche même pas à s’interroger sur ce qui aurait pu être la question majeure du personnage : la possibilité pour les enfants de s’élever à la hauteur des adultes et de faire preuve d’une sagesse équivalente, voire supérieure.
À cette absence abyssale de fond s’ajoute une absence totale de volonté de produire un métrage agréable à regarder. Tout dans la réalisation est fade et générique, chose regrettable de la part d’un réalisateur capable de bien plus mais qui a sûrement dû être écrasé entre un lourd cahier des charges et une mythologie pesante d’un personnage peu connu du grand public et pas si évident à adapter.
En visionnant le film, une chose m’est venu à l’esprit : l’expérience aurait été bien plus agréable si Shazam avait tourné entièrement autour de cette famille d’accueil si adorable avec notamment un Cooper Andrews qu’on aurait bien vu plus longtemps à l’écran…
L’irruption du burlesque et du léger dans le DCCU n’est pas un mal, mais s’il s’agit de produire une absence totale de discours et des personnages ineptes (tout ce qu’est Justice League donc), autant ne pas tenter.
Alpaga de la licence qui doit s’arrêter :
X-Men : Dark Phoenix
De toute évidence Simon Kinberg voulait nous faire avaler plus facilement la pilule du rachat de la Fox par Disney puisque après un tel film, on ne peut être qu’impatient à l’idée de voir les X-Men retravaillés au sein d’une nouvelle compagnie (au delà de toutes les questions éthiques soulevées par ce rachat). L’une des meilleures franchises de super-héros au cinéma, celle ayant le plus de possibilités politiques, n’a définitivement plus rien à proposer en l’état. La licence nous avait déjà proposé de terribles purges mais suite à l’excellent Logan il était possible d’espérer. Seulement il semble que ce dernier était plus un bug dans la matrice qu’autre chose.
Cet arc du Dark Phoenix arrive beaucoup trop tôt suite au reboot chronologique de la saga, a déjà été exploré mais surtout, arrive à être plus expédié et moins impactant émotionnellement que sa première version de X-Men The Last Stand.
Nous pouvons également oublier une quelconque réflexion politique puisque tout thème intéressant ne sera jamais développé. Magneto est devenu une sorte de zadiste et a pu créer son propre état recueillant tous les mutants qui le souhaite ? On en dira pas plus. Le Pr. Xavier pourrait ne pas être le sage bienveillant que l’on a toujours connu ? On ne va pas trop explorer cette question, ce serait trop compliqué pour les spectateurs. D’ailleurs on peut aussi oublier tout ce qui touche aux questions de discrimination puisque les X-Men sont subitement devenus ultra-populaires et aimés de tous, même de la classe dominante. Certes le groupe avait empêché la fin du monde dans Apocalypse mais dans les premiers films les mutants avaient également sauvé la situation, ce n’est pas pour autant qu’il n’y avait plus aucune haine envers eux. D’autant plus que cela implique dans Dark Phoenix que la menace doit venir d’aliens anonymes dont on ne saura jamais rien de plus que leur vilénie, dirigés par ce qui est sans doute l’antagoniste la plus insipide de ces dernières années, incarnée par une Jessica Chastain en roue libre absolue. Le Phoenix aurait dû représenter une menace suffisante mais puisque le film se complaît à ne point trop bousculer ses personnages, il n’en est rien : Jean Grey se contente de s’envoler en boucle vers nulle part avec une mine sombre.
La seule fulgurance que je pourrais relever est la sauvagerie de Magneto en combat, offrant quelques secondes plutôt satisfaisante lorsqu’il devient créatif avec ses pouvoirs (puisque les mutants affrontent des aliens anonymes, l’action design peut se permettre d’être plus percutant). Tout le reste de la réalisation n’offrira rien de particulier ou de très recherché : lorsque l’on est médiocre, il faut l’être du début à la fin !
Les X-Men n’ont définitivement plus rien à offrir sous le giron de la Fox.
Alpaga du manque d’effort :
Spider-Man: Far From Home
Le problème avec les films du MCU est que l’on a rarement rien à en tirer. Forcément, même le plus fainéant de ces films arrivera à s’élever dans les classements, surtout lorsqu’il est comparé aux films précédemment traités. Spider-Man Far From Home a les qualités habituelles de l’écurie Marvel : casting, personnages attachants, quelques plans iconiques…
Puis il y a le reste, tout ce qui souffre d’un sérieux manque de prise de risque et d’inspiration.
Ce film arrive après Endgame qui entraînait ses personnages dans une véritable introspection grâce au retour dans le temps : la saga dans son ensemble revenait sur son héritage. Ici, il semblerait que la suite des aventures de l’homme-araignée ait totalement oublié ce concept et ne permet pas à son protagoniste de s’interroger lui-même sur l’héritage de son mentor et sur son rôle d’Avengers. Dans les faits, les motivations de l’antagoniste et de son groupe sont intéressantes et permettent de revenir (encore une fois) sur les problématiques engendrées par Tony Stark. Sauf qu’il y a un soucis, déjà présent dans Spider-Man Homecoming : Peter n’appartient clairement pas aux classes sociales dominantes, il est même un enfant de la classe ouvrière. Mais jamais cette question n'est évoquée, non pas pour qu’il s’oppose à Stark du fait de son vécu de classe mais au moins pour que cela crée une forme de dramaturgie politique afin qu’il ait une compréhension du ressenti des antagonistes. À la place nous avons un gosse de banlieue qui ne remet jamais vraiment en question les actes de son mentor milliardaire, créant par là-même une véritable incohérence idéologique.
Nous avons déjà parlé longuement des films du MCU qui cherchent à maintenir le statu quo contre vents et marées, mais il y a pire selon moi : ceux qui ont un véritable potentiel idéologique et qui n’en font rien. Non pas que Far From Home aurait dû avoir obligatoirement une lecture marxiste de son contenu, il ne faut pas rêver. Mais je préfère largement qu’un film fasse quelque chose de son corpus idéologique plutôt qu’il l’ignore et laisse des questions sans réponse. Par exemple, concernant le mcguffin qu’est la technologie Edith, Peter souhaite la retirer des mauvaises mains mais jamais nous ne saurons quelles sont les bonnes mains ou si cette véritable armes d’informations se doit d’exister. Dans les premiers films Spider-Man il était question des responsabilités du héros, les premiers films du MCU évoquaient les responsabilités militaires, ce film-ci esquive et rejette toutes possibilités d’explorer ces thèmes et en ressort donc bien vide.
Alpaga du financement par l’armée :
Captain Marvel
Je suis déjà revenu sur ce cas lors du premier Heros Politicus en axant l’analyse autour du financement par le Pentagone dont il a bénéficié et donc la torsion que cela a produit sur la narration. Politiquement, ce film est problématique. Quand bien même Captain Marvel est un personnage inspirant, important, le fait que l’US Air Force soit placée comme moteur d’émancipation et que jamais les actions néfastes de l’armée américaine ne sont remises en cause, font de ce film une déception. D’autant plus que la construction du personnage n’a pas aidé puisque jamais je n’ai réussi à m’investir dans le parcours de Carol : on ressort du film sans vraiment la connaître, faisant donc de son apparition dans Endgame un pétard mouillé.
À partir de ce constat, il serait facile de placer Captain Marvel dans la catégorie de simple déception et donc bien plus bas dans ce classement. Mais, heureusement pour lui, le film arrive à sauver les meubles en proposant notamment une rupture des attentes plutôt intéressantes avec tout ce qui concerne les Skrulls et la guerre qui les opposent aux Kree. Il est même paradoxal d’avoir un propos aussi intéressant vis à vis de la manipulation étatique dans un film qui glorifie l’armée américaine. Cette subversion des attentes est également efficace lorsqu’il s’agit de l’affrontement final entre Carol et Yon-Rogg : ce refus de la part de la protagoniste de s’engager dans un long affrontement final est véritablement une (si ce n’est l’une des seules) bonne idée de narration.
Brie Larson aide aussi à adoucir les angles : on ressent facilement son investissement dans le personnage, malgré un scénario qui ne l’aide pas franchement.
Captain Marvel aurait pu être bien plus et Marvel Studio semble avoir oublié sa norme qualitative habituelle qui aurait pu placer le film au niveau de Black Panther. Heureusement on est pas au niveau des catastrophes traitées plus haut, permettant à Captain Marvel d’être un divertissement sympathique et parfois étonnant.
Alpaga du film à part :
Glass
Il est vrai que Shyamalan n’a plus sa fougue sobre de l’époque d’Incassable et que cette conclusion à sa trilogie tombe dans quelques défauts d’écriture mais l’expérience Glass reste rafraîchissante dans le paysage super-héroïque.
Avec un premier acte accrocheur via son postulat se basant sur trois êtres exceptionnels que l’on essaie de convaincre qu’ils ne sont que de simple mythomanes, on se retrouve très vite emballé par ce huis-clos hors normes. Vient ensuite le deuxième acte plus faible pendant lequel on se rappelle du titre du film et donc que l’on s’étonne du temps que met Elijah Price à prendre sa place centrale dans l’intrigue. Ceci n’est pas non plus aidé par le fait que ce dernier enchaîne les poncifs à base de “Dans les comics…” et retraçant des biais narratifs non-exclusifs à ce médium. Ces limites se répètent dans un acte finale peut-être commun mais finalement touchant. Oui, malgré tous ce que je pourrais reprocher à Glass et son écriture, je retiendrai principalement le fait que le film a réussi à m’émouvoir. Le cinéaste aime mettre en scène des épreuves de foi et ici il s’agit d’avoir foi en des êtres exceptionnels, quand bien même certains soient dangereux car ils permettent de renverser le statu quo, de sortir d’une existence normée pour embrasser le fantastique. Shyamalan oppose les organisations secrètes oeuvrant pour le maintien d’une société “ordinaire” au pouvoir du fantastique, incarné par les super-héros et super-vilains.
Glass est un film de super-héros correct, mais il est surtout un excellent film SUR les super-héros, réfutant tout le mépris que le genre (et ceux qui en sont férus) pourrait subir et insistant sur sa nécessité émancipatrice.
Unknown_Alpaga.jpg :
Joker
Jamais il ne m’a été plus difficile de jauger de mon appréciation d’un film de super-héros jusqu’à celui-ci. Joker est instable politiquement et c’est un problème. D’un côté il explique très justement qu’une société est en danger à partir du moment où son service public est défaillant et que les moyens nécessaires n’y sont plus injectés, mais de l’autre il dépeint les groupes de révoltés comme un horde informe d’êtres violents et assoiffés de sang comme le ferait n’importe quel éditocrate sur LCI. D’un côté les riches sont montrés comme violents à partir du moment où on les confronte mais de l’autre ils ont tout de même cette posture de socle pour la société, d’êtres raisonnés en opposition aux violents agitateurs.
Dans les faits j’aurais tout de même tendance à placer ce film dans la catégorie des brûlots droitard dont DC nous a habitué, il suffit de regarder les propos Todd Phillips sur le fait qu’il serait prétendument difficile de faire de l’humour, ou tout simplement le fait que le film dépeint la création de l’antagoniste principal du héros Batman et que donc son inspiration à la révolte est d’office disqualifié. Mais il reste que le Joker est une sorte de page blanche sur laquelle peuvent se plaquer toutes les idéologies : c’est ainsi qu’il est récupéré par les “Incels” et l’extrême droite, ce qui a tendance à ne pas me ravir grandement, mais aussi par les mouvements de contestation actuels au Chili ou au Liban, inspirant donc des personnes à militer pour de meilleures conditions. Le cas du Joker est sans doute l’un des plus difficile en terme d’analyse politique de personnage.
D’une manière purement artistique, il est évident que je le placerais dans le haut du classement, tant il est sublime, percutant et parfois troublant. Il serait possible d’écrire une vingtaine de pages à son sujet et cela arrivera sûrement dans un futur Heros Politicus mais à l’heure actuelle je suis toujours incapable de déterminer mon appréciation personnelle à l’égard du Joker. Il pose la question de savoir si l’on peut plébisciter un film excellent artistiquement mais qui dépeint une image déplorable des classes populaires et qui inspire des gens dangereux comme les Incels ou les divers fascistes que l’on trouve sur internet.
Pour l’heure mon appréciation de ce film est donc la suivante : patate.
Alpaga du film de super-héros de l’année :
Avengers: Endgame
Oui je suis prévisible je le sais. Mais que voulez-vous, même les écueils les plus profonds de ce film ne suffiront pas à entamer la joie que j’ai éprouvé à son visionnage.
Après dix ans à suivre cet univers et ses personnages, cette conclusion de 3 phases se trouve être particulièrement satisfaisante au regard de sa capacité à récompenser les plus assidus qui ont englouti (parfois avec difficulté) les 21 premiers films. Après la fin plus que sombre de Infinity War, la facilité aurait voulu que Endgame ne soit qu’un enchaînement de triomphe pour les héros. Mais tout le premier acte s’attache à nous plonger au cœur du trauma de nos personnages favoris, parfois de manière déchirante, en témoigne l’évolution de Thor. Le point fort du MCU a toujours été (mis à part de rares accidents de parcours) la solidité de la construction de ses personnages et Endgame réussi le tour de force de conclure de manière satisfaisante les arcs de chacun des “Original Six”.
On peut également relever le deuxième acte qui permet à la saga de faire les comptes de son héritage mais aussi de transmettre des clins d’œil toujours bienveillants aux spectateurs. Oui le film est un amoncellement de fan service mais celui-ci est à mon sens le plus bénéfique possible : il est un remerciement à celles et ceux qui suivent les aventures des personnages Marvel depuis 2008, véritable récompense de 10 ans de visionnage.
En parlant de récompense, je pense qu’il faut être une personne profondément cynique pour ne rien ressentir devant la bataille finale. Pour beaucoup resteront les souvenirs de l’arrivée de cette scène, de la véritable communion des spectateurs, des cris de joie qui retentissaient à l’arrivée de Black Panther pour prendre le relais à la vieille génération, à celle de Pepper dans son armure de Rescue, et bien évidemment au glorieux “Assemble” attendu depuis si longtemps. Les frères Russo ont réussi à retranscrire en mouvement ce qui ressemble à une double page typique de comics et à transmettre à l’écran la notion même d’héroïsme et de panthéon moderne que sont ces personnages.
Qui pouvait prévoir en 2008 qu’après une quasi banqueroute, Marvel arriverait à produire 21 films et à placer dans la même scène une trentaine de super-héros, dans la plus grande bataille que le cinéma n’avait jamais vu depuis La trilogie du Seigneur des Anneaux et surtout réussirait à faire fondre en larme ses spectateurs pour le retour d’une phrase culte du premier film : “I am Iron Man” ?
On peut reprocher beaucoup de choses au MCU et il est même primordial de le faire. Mais il est impossible de nier le caractère incroyable de cette conclusion et de la marque qu’elle laissera dans l’Histoire du cinéma contemporain.
En 2019, le genre super-héroïque aura été indéniablement partagé entre purges sans visions artistiques et films mémorables. L’année prochaine ne proposera peut-être pas des productions aussi marquantes que Endgame et Joker mais j’espère que nous ne subiront pas une enchaînement de films comme Hellboy.
Pour l’heure je tire ma révérence en espérant pouvoir à nouveau suivre plus assidûment les sorties en salles. D’avance, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.
Cultivez-vous.
Ipemf
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